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Pourquoi est-il devenu si compliqué de se nourrir ?

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Voilà un moment que je voulais écrire un article dont le sujet serait l’alimentation, pour te faire part de mon expérience en la matière, mais surtout de mes réflexions, voire de mon évolution dans ce domaine.

En occident, manger est devenu un peu plus, que le simple moyen de survivre, et cela depuis fort longtemps. On aime se faire plaisir en mangeant, que ce soit gustativement ou visuellement parlant, et de plus en plus, on aspire à manger sainement, en respectant, à la fois sa santé et l’environnement.

AU TOUT DÉBUT, SE NOURRIR ÉTAIT UN ACTE NATUREL, INSTINCTIF…ET PUIS, TOUT S’EST COMPLIQUÉ!

Enfant, j’ai vécu longtemps à la campagne, ma mère faisait des confitures maison, nous consommions des fruits et légumes, à profusion, grâce à la production de notre jardin. Chez moi, le gaspillage était banni : les enfants avaient interdiction de quitter la table tant que leur assiette n’était pas terminée. On ne badinait pas avec la nourriture (ni avec le reste, mais ceci est une autre histoire…), d’ailleurs l’alimentation occupait certainement la plus grosse part du budget du foyer.

Donc la nourriture a toujours été importante pour moi (vu le précédent paragraphe, tu sais pourquoi…). Cependant, mon rapport avec elle n’a pas toujours été très serein surtout lorsque j’étais plus jeune. J’ai traversé des crises de boulimie par exemple, j’ai essayé tout un tas de régimes qui m’ont permis de perdre 20kg, mais aussi de les reprendre…Puis, de les reperdre ET de les reprendre…Et ainsi de suite….Jusqu’à ces dernières années, où j’ai enfin stoppé l’effet yoyo, quitte à rester avec mes kilos en trop.

Heureusement, ça, c’était avant. Aujourd’hui, je ne suis plus dans l’excès, mais plutôt dans la qualité. Plus le temps passe et plus, je m’intéresse à la meilleure façon de se nourrir, dans sa globalité. Ce n’est pas toujours simple à appliquer dans la vraie vie, puisque comme tu le sais, je ne suis pas la cuisinière de la maison et que je ne fais pas les courses, non plus. L’homme étant moins sensible à ces préoccupations, même s’il y vient doucement, je suis donc obligée de faire avec.

Ma mission : informer mes hommes des risques encourus à se nourrir sans davantage de réflexion…Même si, je ne suis pas toujours prise au sérieux^^.

INUTILE DE SOMBRER DANS LES EXTRÊMES POUR BIEN SE NOURRIR !

Bien que je ne sois pas une grande mangeuse de viande, je ne suis pas contre un bon poulet fermier ou une daube de sanglier. Dans ces cas-là, ce qui m’intéresse surtout, pour ne pas sombrer dans le total bio, c’est la manière dont les animaux ont été élevés, nourris ou tout simplement, ont vécu leur vie. Je ne veux plus me voiler la face et ignorer la souffrance inutile infligée aux animaux pour se nourrir. Cette viande de batterie est de toute façon, incontestablement moins bonne, sans parler des répercussions sur notre santé (absorber de la viande shootée aux antibiotiques, ça te dit, toi? ou de la viande provenant d’animaux nourris avec n’importe quoi ? ).

Je crois que tout le monde a compris (même si certains feignent de l’ignorer) que la nourriture industrielle (avec toute sa batterie d’additifs) est à bannir et que la meilleure façon d’y arriver, c’est de cuisiner. Quand je parle de produits industriels, je ne pense pas uniquement aux produits transformés comme les plats cuisinés, mais aussi aux biscuits, aux sodas, aux brioches, aux pains de mie, aux desserts tout prêt, etc….Dans l’absolu, il ne faudrait plus acheter que des produits bruts.

J’accorde aussi une énorme importance à la qualité de la nourriture lorsque je mange à l’extérieur, soit au restaurant (j’ai d’ailleurs fait une belle découverte récemment) ou lorsque j’achète des pâtisseries, des viennoiseries (même si cela m’arrive rarement) ou simplement du pain qui est souvent, aussi industriel que le reste.

Donc, de plus en plus, nous consommons bio ou des produits issus de l’agriculture raisonnée, local et de saison, afin d’éviter, autant que possible, l’absorption de résidus d’engrais ou de pesticides, mais aussi pour respecter l’environnement, en privilégiant les transports courts.

CHANGER SES HABITUDES, C’EST POSSIBLE !

Je t’accorde que cela devient un vrai casse-tête et qu’il faut donc apporter un peu plus d’attention à nos actes (lire les étiquettes, etc…) même s’ils sont ancrés en nous depuis fort longtemps : nous pouvons changer nos habitudes, sans forcément y laisser un bras. Aujourd’hui, j’ai beaucoup de mal à avaler quelque chose qui ne correspond plus à mes critères, tout simplement, parce que je trouve ça mauvais. Mes goûts ont changé sans que je m’en aperçoive. C’est surtout flagrant avec les confitures, le chocolat et la viande bien sûr.

Finalement, le but premier de l’industrialisation de l’alimentation était de pouvoir nourrir tout le monde et c’était bien. Sauf que le pouvoir de l’argent a un peu modifié la donne. Les seules règles, dorénavant, sont le profit et la rentabilité : comment produire plus et à moindre coût, au détriment de notre santé…

Comme Jean-Pierre Coffe, je suis persuadée que l’on nous fait manger de la m***e. Je suis persuadée que l’alimentation comme l’environnement sont la cause de la multiplication des cancers.

Que ce soit en mode ou pour s’alimenter, pourquoi ne pas, juste revenir à l’essentiel, à la simplicité? L’uniformisation, la production de masse n’ont réussi qu’à nous mener à notre perte, pourquoi s’obstiner dans cette voie?

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Et toi, as-tu changé tes habitudes alimentaires?

Chiffons and co, blog Lifestyle, Mode, Voyage

Le blog avec une pincée de décoration, un zeste de tourisme, une larme de mode, un soupçon de lifestyle et quelques tranches d'humeur (humour)...Garanti sans colorant, ni conservateur ^^

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