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ThéraSéréna ou le psy à domicile !

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D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours été angoissée, voire stressée. Bien sûr, les causes variaient suivant les périodes de ma vie et je gérais beaucoup mieux la situation lorsque j’étais plus jeune, mais cela a toujours été présent en moi. J’ai fait avec, autant que j’ai pu. Et puis, des répercussions physiques ont commencé à apparaître, suite à des problèmes sur mon lieu de travail qui ont déclenché des crises de spasmophilie (pas moins de 18 symptômes allant des démangeaisons aux spasmes musculaires, en passant par des douleurs thoraciques foudroyantes). Devant l’absence de réactivité du milieu médical (tant que l’on a un travail, pourquoi se plaindre ? ou bien « je vais vous prescrire un antidépresseur ! »), j’ai décidé de prendre le taureau par les cornes et de me sortir de là par moi-même. J’ai donc suivi des thérapies cognitives et comportementales (avec plus ou moins de succès), j’ai fait de la méditation (avec beaucoup plus de succès), de l’exercice (et même du yoga, mais pas longtemps), des séances d’hypnose (comme celle qui m’a permis d’arrêter de fumer), des initiations au développement personnel, bref, j’ai fait tout ce que je pouvais pour venir à bout de ce qui me pourrissait la vie insidieusement.

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Spasmophilie, où j’en suis?

Je ne sais pas pourquoi, mais j’ai eu beaucoup de mal à me décider à reprendre la plume pour faire le bilan de tout ce que j’ai testé, depuis un an, afin de lutter, seule (ou presque) contre la spasmophilie.
Comme si je voulais tourner la page et aller de l’avant… Ce qui n’est pas une mauvaise chose en soi, mais bon, je me devais tout de même de te dire que je vais mieux…beaucoup mieux, même !