Jusqu’à présent, je n’étais pas prête à laisser voler l’oisillon loin du nid, aussi longtemps. Bien sûr, il était déjà parti en classe de neige ou même en classe verte. Il était même parti en séjour sportif mais toujours avec l’école. Mais l’homme faisait le forcing car il était allé en colo étant enfant et en gardait un souvenir émerveillé (déformé ?).

 

 

Le fiston est donc parti pour la première fois en colo, cette année. Il est parti à 13 ans et demi dans l’ Isère, en train, avec d’autres enfants et des moniteurs.

 

Aujourd’hui, la variété des thèmes des colonies de vacances est vraiment bluffante. Rien à voir avec avant…Le mien a opté pour « graffiti »( 13 / 17 ans)! Franchement, j’ignorais jusque-là qu’il avait la fibre artistique (vu ses résultats en « Arts plastiques »)… 

 

L’histoire du graff ainsi que l’évolution de ce mouvement artistique ont été abordées mais ils ont surtout appris à réaliser leur propre graff seul ou en groupe.

 

Etaient aussi au programme baignades, petites randonnées, sorties, jeux…

Oeuvre de groupe

 

Au retour, en le retrouvant sur le quai de la gare, je l’ai trouvé mûri par rapport à son départ, avec encore plus de secrets pour moi , fatigué, plus ou moins bien nourri (il arrivait souvent trop tard pour le Nutella du petit déjeuner : y en avait plus! Et puis, les repas, c’était comme à la cantine, quoi : ce qui veut tout dire! ), mais heureux!

 

Bref, il a adoré même s’il y a eu des embrouilles, pas assez de matelas lors de la dernière nuit en commun (il a dormi, enroulé dans un rideau ), des repas pas terribles, ….

 

D’après lui, l’un dans l’autre, le positif l’emporte sur le négatif!

 

Pour ce qui est du côté parental, n’oublions pas que cela reste un investissement de les faire partir en colo, pas à la portée de toutes les bourses.

 

Mais le côté positif, c’est que cela fait des vacances (aux parents)! Au début, tu es un peu inquiète et puis ensuite, tu profites de tes 13 jours sans avoir à le houspiller constamment (sont pas faciles à cet âge…) et ça fait du bien car finalement, les prises de tête, on s’en passe facilement !

 

Quand on a des accros aux écrans de toute sorte comme le mien qui est hyper connecté (qui a dit telle mère, tel fils?), cela représente un sevrage de 13 jours (même s’il avait son téléphone).C’est déjà ça de pris! Parce qu’il faut bien reconnaître que l’on a du mal à les débrancher…

 

 

Certes, il a failli exploser son téléphone (qui a survécu), je dois raccomoder son bermuda en jean qui n’a pas supporté une épreuve de jeux en commun, mais au jour d’aujourd’hui, je ne déplore aucun disparu dans son trousseau de départ : ça n’est pas si mal comme bilan ! 

 

 

Donc je finirais en disant que oui, c’est une idée lumineuse car occuper des ados de cet âge, ça n’est pas évident et l’été est long! Quand on travaille et que l’on est sans famille, il n’y a pas d’autre solution, soit l’enfant reste à la maison devant son ordi, soit il va en colo (soit il va chez ses copains mais bon, pendant deux semaines….)!

 

Moi, j’opte pour la deuxième solution et toi ???

 

 

Cet article est paru en avant-première chez les « So Busy Girls » !