Ce que j’en ai pensé :

 

Après avoir lu tous les tomes de la saga Harry Potter (beaucoup plus facilement que mon fils d’ailleurs), il était inconcevable que je ne lise pas cet opus « spécial adultes » que tout le monde attendait au tournant.

 

Bien que j’ai été un peu refroidi par l’épaisseur de l’oeuvre (wouah, le pavé!), j’ai été agréablement surprise dès les premières lignes de retrouver cette manière unique de décrire les situations et personnages qui m’avait tant enthousiasmée avec Harry Potter. J’ai lu, que dis-je, j’ai dévoré, voire englouti pour reprendre le mot de quelqu’un qui se reconnaîtra, ce roman…

Car oui, j’ai aimé cette étude de moeurs fort réaliste dont le récit sait rester léger malgré des faits qui le sont moins.

 

Dur, noir, voire trash, voici les qualificatifs que j’ai lu à droite et à gauche. Je m’attendais donc au pire, mais finalement en réfléchissant bien, je ne l’ai pas trouvé si différent de l’ambiance d’Harry Potter qui, je le rappelle, même s’il est destiné aux ados, n’est pas particulièrement sereine : la peur, la mort, le mal rôdent partout ! Harry est traité comme un moins que rien par sa famille et vit dans un placard sous l’escalier. Il supporte mille vicissitudes alors qu’il est orphelin et a déjà beaucoup souffert.

 

Certes, ici, nous sommes bien ancrés dans la réalité alors que la magie présente dans les romans d’Harry Potter en atténuait sans doute la noirceur. Les personnages sont comme vous et moi, il y a des gentils et des moins gentils ! Peut-être un peu plus de moins gentils que dans la réalité vraie (quoique…)….mais des moins gentils qui le seront toujours moins que ne l’était « Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom » ^^…..

 

Il y a aussi des pauvres et des moins pauvres…

 

Bref, ce roman n’est ni sombre, ni dur, il est juste le reflet d’une certaine réalité sociale, le reflet de notre petite existence dans le meilleur et dans…le pire. On y suit la vie de ces gens nés du mauvais côté de la barrière et dont les dés sont pipés dès le départ. Et puis, l’on  suit aussi la vie de gens ordinaires faisant partie de la classe dite moyenne avec leur petitesse, leurs défauts, leur mesquinerie, leur égoïsme : il est certain que leurs mauvais côtés ont la fâcheuse tendance à l’emporter sur les bons.

Mais, je crains que ce soit bien là la réalité : l’humanité est loin d’être parfaite et je n’ai plus trop d’illusions sur mes congénères. Le héros se fait rare et les bonnes actions aussi….

 

 S’il y avait une place à prendre, J.K. Rowling s’y est bien installée sans usurpation aucune. J’étais une fan d’Harry Potter, je suis devenue fan de J.K. Rowling : «  vivement son prochain roman ! ».

 

 

Note attribuée : 17/20

 

Merci à Oliver de Priceminister.

 

 

P.S. : Je crois avoir répondu à ta question Virginie car j’ai fini de le lire cette semaine.