Contrairement à ce que tu pourrais croire (si, si, je t’entends, va….), je suis en permanence partagée entre mes désirs modesques et ma conscience (tu sais la petite voix qui essaie de te mettre en garde et dont je t’ai déjà parlée…).

Partagée carje ne veux pas (et d’ailleurs je n’en ai pas les moyens ) me jeter sur tout ce que je désire parce que la vie, ce n’est pas ça !

Je ne veux pas que ma vie se résume à une suite d’achats compulsifs, j’ai déjà bien assez à assumer avec mes 100  paires de chaussures que je n’arrive pas à ranger convenablement ^^…

Donc, je n’achète pas tout de suite ce qui me plait ! Je m’en suis parfois mordue les doigts, mangée la main et parfois même j’ai atteint le coude!

Pour mémoire, je te rappelle le cas du sac Estellon que j’ai eu à portée de main et que j’ai loupé sous le prétexte oiseux qu’il atteignait la somme de 300 € .

Je m’étais en effet octroyée un temps de réflexion qui devait me permettre d’être sûre de ma décision, de mon envie, de mon achat. Mal m’en a pris parce qu’à mon retour, mon sac s’était fait la malle (si je puis dire…) et se promenait au bras de quelqu’un d’autre, WTF !

Depuis, j’ai retourné le web et les magasins de la real life en vain….

Bien que je me sois maudite à l’époque, aujourd’hui, ce serait à refaire, je me jetterais dessusje referais pareil !

Bref, je fais un travail sur moi-même afin d’être un tant soit peu raisonnable. Comme tu l’auras compris, il y a de quoi faire !

Prenons un autre exemple : la ballerine pailletée !

Je rêve des ballerines pailletées Anniel à 95 euros. Elles m’ont échappé plusieurs fois et sont de nouveau disponibles mais… je ne les ai toujours pas achetées !

Je crois être en bonne voie sur le chemin de la guérison et qui c’est, peut-être qu’un jour, toutes ces choses ne m’intéresseront plus.

Peut-être qu’un jour,je sortirais vêtue du premier jogging miteux qui se présentera et cela me sera complètement égal…

Peut-être qu’un jour « futilités, mode, chaussures, bijoux, sacs,… » ne feront plus partie de mon vocabulaire…

Oui, peut-être qu’un jour, je vivrais d’une façon drastique en élevant mes chèvres et en tissant mes vêtements loin de toute considération consumériste…

Faudrait que je me dépêche alors….parce que bientôt vivre au milieu du Larzac, ça va devenir difficile pour moi (je vieillis hein…)…

Et puis, j’ai dit peut-être… 

Cet article est paru en exclusivité pour le web magazine « So Busy girls » !