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Changer de vie : 3 bonnes raisons de se lancer !

Lorsque l’on a l’impression d’être dans une impasse, quand on a tout tenté pour s’en sortir, quand notre santé en subit les conséquences, peut-être est-il temps de se remettre en question et d’opter pour une autre voie !

Finalement, l’épidémie mondiale du Covid 19 nous est tombée dessus. Plus particulièrement, le confinement qui a précipité ce besoin de changement pour moi, mais aussi pour tant d’autres !

Mal être au travail !

A vrai dire, me rendre au travail m’était devenu insupportable depuis déjà de nombreuses années. Sauf qu’il fallait bien que je gagne ma vie.

Suite à un élément déclencheur (harcèlement moral de la part de mon chef de service), j’ai fini par sombrer un peu plus dans un véritable mal-être. Mal-être qui s’est notamment caractérisé par des crises de spasmophilie que je n’avais jamais eues auparavant. J’ai d’ailleurs fait un bilan le 1er décembre 2016 ici même.

Cependant, malgré tous mes efforts (j’ai même tenté de changer de poste, mais ma candidature n’a pas été retenue), tout ne s’est pas passé comme prévu. Bien que certaines choses se soient améliorées pour moi, professionnellement parlant, d’autres, en revanche, ne se sont pas arrangées du tout.

Du reste, l’excès de conflits, de déceptions, d’injustices et de coups bas ont eu raison de moi.

Pendant longtemps, j’ai tenté de me persuader que le lieu où je travaillais, valait bien les difficultés que je rencontrais. J’ai en effet travaillé pendant plus de 25 ans à Bandol (voir détails ci-dessous). Le fait est que j’avais toujours crié haut et fort que je m’enchaînerais à la porte, si quiconque tentait de me déloger de mon bureau : hahaha !

Finalement, c’est moi qui suis partie (plus ou moins) volontairement, sans faire les choses à moitié.

Le confinement.

En réalité, la citadine que j’étais, ne passait pas le plus clair de son temps en ville.

Lorsque je travaillais, j’étais à Bandol, ce qui en terme de qualité de vie, aurait pu être pire, vous en conviendrez. Pour ceux qui ne connaissent pas, Bandol est une petite ville balnéaire et touristique, au bord de la Méditerranée. A première vue, c’est un lieu très agréable. Néanmoins, lorsque les touristes débarquent, ça devient un peu pénible, surtout lorsque toi, tu y travailles. Faut savoir que le touriste n’est pas forcément super détendu en vacances.

Donc, je partais le matin à 7h00 et je rentrais le soir. Quant au week-end, nous étions souvent ailleurs qu’en ville. Parfois le samedi matin, le p’tit café/ marché nous amenaient au centre ville.

Or, le confinement et le télétravail ont provoqué deux choses. D’une part, je n’ai plus eu à supporter l’environnement de travail : point positif (sauf quand il a fallu y retourner)! Par contre, j’ai du me contenter de mon quartier pour prendre l’air : point négatif !

Le dit-quartier s’est vite avéré étriqué, sale et sans intérêt. Pour cette raison, j’avais la sensation d’étouffer : je ne supportais plus l’incivilité des gens (masques et gants retrouvés dans les caniveaux, crottes de chien encore plus nombreuses que d’hab.), l’espace et la nature me manquaient cruellement.

Heureusement, j’avais mon petit jardin, mais quand même….

Bref, je ne supportais plus les inconvénients de la ville, sans en avoir les avantages. En revanche, l’homme ne l’a pas vécu comme ça, vu qu’il n’était pas en télétravail, de par son métier d’alors.

Par conséquent, il m’est apparu clairement que je ne voulais plus continuer à vivre ainsi. Faudrait pas oublier qu’on a qu’une vie !

Puis, je n’ai plus voulu vivre dans le Var !

J’ai passé pratiquement toute ma vie dans le Var. J’ai aussi toujours cru que je ne pourrais pas survivre, loin de la Méditerranée. Je suis allée en primaire, au collège, au lycée, je me suis mariée dans le Var. Ma mère y est décédée, mon fils y est né. Tous mes souvenirs sont liés à ce département. Je n’avais donc jamais envisagé de vivre ailleurs auparavant.

En d’autres termes, c’était chez moi !

Et pourtant, ces dernières années, tout m’irritait. La chaleur devenait insupportable. Les saisons ne rythmaient plus notre vie car il n’y en avait plus que deux. La population ne cessait de croître : toujours plus de circulation / embouteillages et de pollution. Lorsque l’on partait marcher dans la nature, il était impossible d’y être seuls. Pour tenter de profiter de la plage les week-ends d’été, il fallait partir tôt le matin, sous peine de ne pouvoir stationner ou de perdre sa place au bord de l’eau.

Tout bien pesé, cela ne ressemblait plus au Var de ma jeunesse. Certes, tout change et rien ne dure, mais là, ça m’a touchée en plein coeur. L’incivilité de certains et les prix de l’immobilier (la fameuse histoire de l’offre et de la demande) ont atteint des sommets. Quant à moi, j’ai atteint ma limite.

Les relations.

De toute manière, nous n’avions plus de famille sur place, à part ma belle-mère, atteinte de la maladie d’Alzheimer et placée en maison de retraite. Nous avons, donc, décidé d’agir, dès que notre fils unique serait installé au Canada.

Quant aux amis, je n’en ai laissé qu’une seule sur place avec qui je suis toujours en relation par mail et / ou communication téléphonique.

Du coup, notre absence de vie sociale (ou presque) a, pour une fois, été à notre avantage.

Mais qu’est-ce que je veux ?

En raison du fait que j’ai entamé la dernière ligne droite de ma vie, je voulais que les choses changent et qu’elles changent vite : c’était maintenant ou jamais. Subir sa vie (je l’ai fait pendant si longtemps), regretter de ne pas avoir tenté d’en changer : très peu pour moi !

Il fallait donc prendre le taureau par les cornes. Alors que je détestais le changement, que sortir de ma zone de confort était inconcevable pour moi, nous nous sommes lancés (heureusement l’homme était partant aussi sinon…).

C’est qu’en effet, je rêvais d’une maison qui me ressemblerait, de repartir à zéro professionnellement parlant (sur de nouvelles bases), d’avoir un plus grand jardin, d’être au calme, proche de la nature. Tandis que mon département, au vu des prix pratiqués, ne m’offrait plus cette opportunité.

Conclusion

Non seulement, ce confinement nous a fait prendre conscience de ce qui était vraiment important dans la vie, mais, il a mis en exergue tous les points négatifs de notre existence.

Il semblerait qu’un certain ras-le-bol et une remise à niveaux de mes objectifs dans la vie m’aient donc, doucement mais sûrement, poussée vers cette décision de départ.

En définitive, plus d’un an plus tard, je ne regrette rien. Dans l’ensemble, je suis très heureuse de vivre ici, même si rien ne s’est déroulé comme nous l’avions prévu.

Toutefois, notre installation n’est pas terminée : nous sommes toujours dans les cartons, notamment dans les 2 pièces faisant office de bureaux et la salle de bains doit être rénovée. Bref, nous avons encore du boulot sur la planche.

Mais, la vie, où que l’on soit, n’est jamais un long fleuve tranquille. D’ailleurs, cela pourrait être le sujet de mon prochain article : vivre à la campagne n’a pas QUE des bons côtés !

Quoiqu’il en soit, si comme moi, vous êtes en rupture professionnelle, que l’endroit où vous vivez vous sort par les yeux et que lorsque vous faites le bilan, il n’y a finalement pas grand chose qui vous retienne sur place, alors, lancez-vous !

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Chiffons and co, blog Lifestyle, Mode, Voyage

Le blog avec une pincée de décoration, un zeste de tourisme, une larme de mode, un soupçon de lifestyle et quelques tranches d'humeur (humour)...Garanti sans colorant, ni conservateur ^^

  • Nono

    Un grand bravo à toi d’avoir osé ce changement de vie, il n’en sera que plus bénéfique pour les années à venir et ta nouvelle région a l’air vraiment magnifique en voyant tes belles photos ! <3 Bises

    17 juillet 2023 at 10 h 38 min Répondre
    • chiffonsandco

      Je ne m’en croyais pas capable et pourtant…. Oui, c’est très beau !

      Bises.

      24 juillet 2023 at 10 h 18 min Répondre
  • Melle Blanche

    Une vraie délivrance !
    Rien n’est figé, vous changerez peut-être encore d’horizon.

    18 juillet 2023 at 9 h 49 min Répondre
    • chiffonsandco

      bah, je crois que l’on n’est plus assez jeune pour ça car cela est très éprouvant quand même, en terme de démarches administratives auprès des banques notamment….
      Et toi, tu es installée aussi ? Tu as quitté Marseille ?

      24 juillet 2023 at 10 h 12 min Répondre
  • matchingpoints

    Il faut du courage pour repartir à zéro lorsqu’on a dépassé la trentaine… mais vous avez bien fait, apparement. Profitez bien de cet environnement ! Avez-vous retrouvé un travail ? Et ce fils unique, est-il installé définitivement au Canada ?
    Nous vous souhaitons un bel été

    18 juillet 2023 at 10 h 05 min Répondre
    • chiffonsandco

      Comme je le disais à Julie, plus que du courage, il faut surtout être arrivé à un point de non-retour.
      Quant au travail, cela fait partie de ce qui ne s’est pas passé comme prévu . Vu tous les problèmes que nous avons eu avec l’achat/vente, mes recherches ont été mises en stand by. Le temps a passé, nous avons eu des problèmes financiers à cause de cela. Mais au final, je n’ai plus eu le courage de m’y remettre (je suis à la retraite depuis le 1er mai).
      Je ne serais pas contre trouvé un travail à temps partiel, mais je n’ai plus de contrainte.
      Quant au fils, pour le moment, il vit au Canada, mais il n’y passera pas sa vie. Il souhaiterait essayer de vivre aux Pays-Bas ou à Berlin plus tard. Il serait déjà plus proche de nous.
      Merci beaucoup : très bel été à vous aussi !

      24 juillet 2023 at 10 h 01 min Répondre
  • Julie Lab.

    Coucou,

    Il en faut du courage oui pour tout quitter .. son boulot, sa maison, ses habitudes.. Tu as parcouru un sacré chemin en quelques mois. Bravo à toi! Je suis admirative moi qui aurais peur de lâcher un boulot assez usant..
    Bisous!

    18 juillet 2023 at 22 h 59 min Répondre
    • chiffonsandco

      Lorsque tu es au bout du rouleau, crois-moi que tu le trouves ce courage ! Et moi, j’en avais trop supporté…
      Bisous.

      24 juillet 2023 at 9 h 44 min Répondre
  • Pepnaf

    Hello !
    J’ai également changé de vie il y a maintenant bientôt 2 ans. Pas toujours simple, mais quelle bonne décision !
    Je te souhaite le meilleur dans ce nouveau quotidien. A bientôt !

    24 juillet 2023 at 18 h 47 min Répondre
    • chiffonsandco

      As-tu écrit à ce sujet sur ton blog? je serais curieuse d’en savoir plus !
      Merci à toi !

      24 juillet 2023 at 18 h 59 min Répondre
  • Christophe

    Bonjour, j’aime beaucoup ce que vous faites. A très bientôt, Christophe

    27 février 2024 at 15 h 35 min Répondre

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