Lorsque j’ai ouvert Chiffons & Co (qui ne s’appelait pas comme ça au début), il y a 4 ans et presque 2 mois et que je ne savais pas trop ce que j’allais faire de cet espace (parler de mes problèmes de poids ? Et pis non finalement !), j’ignorais tout de la blogosphère et du web en général d’ailleurs. J’étais une véritable oie blanche, dans ce domaine en tout cas…

 

Mais depuis, l’eau a coulé sous les ponts et j’ai appris…

 

J’ai appris à me servir des nouvelles technologies, des réseaux sociaux. J’ai appris à écrire, à photographier (avec le numérique : mon truc, c’était plutôt l’argentique !), à arpenter la toile sans m’y perdre. J’ai appris beaucoup sur la nature humaine aussi.

 

Cela m’a conforté dans mon choix : l’anonymat ! Voilà un sujet que j’ai sans doute déjà abordé mais j’ai ressenti le besoin de clarifier de nouveau les choses.

 

Car l’anonymat (au-delà de l’utilisation qu’en font certains et notamment les trolls !), c’est la liberté ! La liberté de s’exprimer sur les sujets de mon choix même si, ce ne sont jamais des sujets qui portent à polémique (ce n’est vraiment pas ce que je recherche ici). Dans la vie de tous les jours, j’ai un statut social qui est ce qu’il est, un âge qui est ce qu’il est et un entourage qui s’attend à certaines réactions / agissements de ma part. Mais comment ma bulle serait-elle perçue par les gens qui me connaissent dans la vraie vie?

 

Vu que j’ai déjà tenté l’expérience, je peux te dire que cela n’a pas toujours été bien compris.

 

Pourquoi une mère de famille de mon âge se fourvoie dans cet espace futile ? Pourquoi je perds mon temps en m’investissant dans ce blog (au lieu de m’occuper de mon foyer)? Les blogs, c’est pour les ados en mal de reconnaissance et pis, c’est tout !

Pourquoi, pourquoi, pourquoi ????

 

Franchement, je n’ai plus envie de me justifier vis à vis de Pierre, Paul et Jacques.

Je veux pouvoir parler de shopping, de trucs de filles, de fadaises, de mes états d’âme, si j’en ai envie sans que quelqu’un se serve de ce qu’il sait sur moi pour me le balancer en pleine face. Je veux rester libre afin que cet endroit demeure un lieu où je décompresse, un lieu où je suis à l’abri du « qu’en dira-t-on ? », un lieu qui demeure ma bulle rose privilégiée. Je ne veux pas être jugée, un point, c’est tout !

 

Serait-ce trop demandé ? Je ne crois pas…

 

C’est pour cela que je resterais anonyme autant que je le pourrais et c’est aussi pour cela qu’à de rares exceptions, je ne me précipite pas dans les rencontres IRL avec d’autres blogueuses.

 

Et toi, tu y tiens à ton anonymat ou ça t’es égal ? Et toi, lectrice de l’ombre, tu en penses quoi de ces états d’âme de blogueuse ?

 

 

 

P.S.: Voilà, je l’ai retrouvé mon article sur le même sujet ! Il n’avait pas eu un franc succès à l’époque .

 

 

  Cet article est paru en avant-première sur le webzine So Busy Girls !