Suite à un échange avec mes collègues, j’ai appris que des flamants roses étaient visibles non loin de chez moi (faut l’ savoir, j’ai toujours un train de retard ^^). J’ai donc proposé à l’homme de nous rendre aux Salins d’Hyères pour photographier les fameux flamants roses que j’aime tant (et pas seulement pour la décoration de ma maison). Du coup, il a suggéré de pousser jusqu’à Bormes-les-mimosas, pour immortaliser aussi les dits-mimosas, avant la fin de leur floraison : rien ne pouvait me faire davantage plaisir que de partir en balade pour photographier (enfin, sauf peut-être un petit séjour dans un hôtel 5 étoiles avec massage, repas gastronomique, cadre magique… mais, je m’égare là !)

Le 12 février, au matin, nous sommes donc partis en famille, mais sans, le beau temps, qui, lui, était ailleurs (va-t-en savoir où…) : la journée commençait bien, tiens, pour une sortie photo ^^

En France, leur base de nidification est la Camargue (clique sur le lien pour admirer les flamants en pleine parade nuptiale). Mais en hiver, ils rejoignent le pourtour méditerranéen pour profiter du temps plus clément (en théorie), avant de repartir en Camargue, au printemps, pour la nidification. Ils apprécient l’eau stagnante (marais, salins), de faible profondeur, riche en nutriments. C’est d’ailleurs grâce à la nourriture qu’ils absorbent (algues et crustacés) que leur couleur rose est plus ou moins prononcée. Et donc, c’est en hiver que l’on peut les apercevoir dans la zone naturelle protégée des Salins d’Hyères.

Ce jour-là, le ciel était bien plombé. De plus, un vent assez soutenu soufflait (d’la chance, j’te dis…). J’avais songé à emporter le pied télescopique pour stabiliser mon appareil photo, mais au vu du vent, j’ai photographié sans (FBI : fausse bonne idée!). J’ai utilisé mon bridge au zoom assez puissant, mais malheureusement pas assez pour ce genre d’exercice. Et puis, il aurait fallu patienter plusieurs heures (s’asseoir et attendre) pour prendre des clichés des flamants daignant enfin sortir la tête de l’eau car disons-le (et je suis sûre qu’ils ne m’en voudront pas), ce sont des bestiaux plutôt gloutons, qui passent plus de temps la tête sous l’eau qu’au dehors.

Sans parler que la zone étant protégée donc, on ne peut les approcher suffisamment près. D’un autre côté, c’est sans doute fait exprès, car les flamants n’apprécient guère la présence humaine.

Bref, tous ces éléments ont fait que nos photos, au final, sont moyennement réussies ( encore que je ne te parle pas de ce foutu bridge qui fait la mise au point sur les herbes au premier plan au lieu de la faire sur les flamants au second plan : on va dire que c’était voulu !).

Force est de reconnaître que, n’est pas photographe animalier, qui veut. Pas grave, c’était un premier essai : je ferais mieux la prochaine fois.

Comme son nom l’indique, Bormes-les-mimosas est un beau village perché, connu pour le grand nombre de mimosas présents sur la commune, mais ce n’est qu’en 1968 que Bormes a décidé de lier son nom aux jolis et odorants flocons jaunes.

Quel bonheur de déambuler dans ses jolies ruelles pentues, malgré le temps vraiment venteux. D’ailleurs, je te recommande vivement une visite à Bormes, si tu passes dans le coin, notamment, si tu y es durant la période de floraison des mimosas. Si la foule ne t’effraie pas, un très beau corso fleuri se déroule d’ailleurs fin février.

Question restauration, il y a tout ce qu’il faut sur place, du restaurant style gastronomique à une restauration plus simple à base de pâtes ou de hamburgers.

Ce fut une belle journée qu’il me tarde de renouveler très vite.

D’ailleurs, dans la liste des lieux relativement proches où j’aimerais me rendre depuis des lustres, Lyon figure en très bonne place : reste plus qu’à décider l’homme beaucoup moins enthousiaste que moi…

Non, parce que Lyon, ça n’est pas loin du tout de chez moi, même si, je te l’accorde, ce n’est pas dans le même département, ni même dans la même région, qu’il faut quand même prendre le train et réserver au moins une nuit d’hôtel (dis comme ça, forcément…)!

Message personnel à l’attention de l’homme : bon, alors, quand est-ce qu’on part à Lyon?

Et toi, as-tu fait des sorties, dans ton coin, ces derniers temps ?