LE FESTIVAL DE HYÈRES VERSION 2016!

Comme chaque année, je me suis rendue au festival international de Mode et de Photographie de Hyères, festival que j’attends avec beaucoup d’impatience, dès que pointe le joli mois d’avril.

Cette année, pas d’inauguration pour moi, car mes journées étant déjà suffisamment remplies, je me dois donc d’aller à l’essentiel. Et puis, bon, l’inauguration, quand tu l’as vécue une fois…

Pour rappel : lors de ce festival, 10 stylistes et 10 photographes sont en compétition afin de tenter de remporter différents prix qui leur permettront de développer leur travail et d’asseoir leur notoriété.

LA MODE.

Samedi après-midi, l’homme et moi, nous sommes donc rendus à la villa Noailles, lieu initial du festival. J’ai récupéré mon accréditation et nous sommes partis faire le tour des showrooms avant qu’ils ne soient fermés (à 16h00, les vêtements sont amenés sur le lieu du défilé).

Malgré le peu d’espace accordé aux showrooms + la foule en délire, j’ai pu, malgré tout, prendre quelques photos pour te donner une petite idée des vêtements en compétition, vêtements créés et fabriqués par les stylistes eux-même. C’est en tout cas ce que nous a raconté le participant finlandais Rolf Ekroth qui a abordé avec nous, entre autre, le nombre d’heures de travail que sa collection avait nécessité, heures de travail empiétant même sur son temps de repos.

Personnellement, j’ai préféré le travail de la styliste japonaise Akino Kurosawa, sans doute, parce que ce sont les créations, dans lesquelles je me suis davantage projetée (voir les deux dernières photos entre autre). Car faut bien dire que je ne partage pas le goût prononcé du milieu de la Mode, pour l’excentricité à tout prix. Cependant, pour le show, l’excentricité, ça paye !

N.B. : Les personnes que tu vois apparaître sur les photos sont les stylistes, eux-même…

A ce niveau, la Mode s’apparente plus à de l’art, tu en conviendras sûrement…Certes, la créativité est nécessaire, mais il ne faudrait pas perdre de vue, qu’à un moment donné, les vêtements doivent être portés.

LES EXPOSITIONS.

Mais le festival, c’est aussi des expositions très intéressantes encore visibles jusqu’au 22 mai, comme celle de Paco Rabanne. Cette année, le président du jury mode est, en effet, Julien Dossena, lauréat du prix spécial du jury, au festival de Hyères en 2006, devenu depuis 2013, le directeur artistique de la maison Paco Rabanne.

ou bien celle de William Klein + Polly Maggoo…

Nous avons eu la chance de pouvoir admirer deux oeuvres de l’artiste peintre Julien Colombier, que j’ai d’ailleurs beaucoup appréciées :

Et, je n’aurais loupé, pour rien au monde, les beaux bouquets du fleuriste DEBEAULIEU…

LES PHOTOGRAPHES.

Et les photographes, me diras-tu? Et bien, cette année, la sélection ne m’a pas enthousiasmée du tout, contrairement à l’année dernière. Les photos de certains participants m’ont même carrément fait flippée (si, si!). A se demander si certains n’auraient pas besoin d’une bonne psychothérapie, à moins que ce ne soit justement la photographie, leur thérapie…

Franchement, ce n’est pas ce que je recherche en photographie : moi, je veux que l’on me vende du rêve. Enfin, tu sais, quoi, les goûts et les couleurs…

Bref, je suis totalement hermétique, voire insensible à ce type d’oeuvres, mais faut pas m’en vouloir hein….

TOUT A UNE FIN…

Il y avait bien plus à voir, en différents lieux de la ville de Hyères, mais je ne pouvais être partout à la fois : dommage ! Dimanche, j’ai affronté le vent et les températures en baisse, pour me rendre au défilé, qui s’est clôturé, comme à l’accoutumée, par le palmarès.

Toujours un grand bonheur de voir les vêtements s’animer, après les avoir vus, assoupis, sur des portants, mais aussi de baigner dans cette ambiance à nulle autre pareille…

Bon, ben voilà, j’arrive enfin au bout de cet article fleuve…Ohé, réveille-toi, c’est fini !

A l’année prochaine, pour le 32ième festival !