Le moins que l’on puisse dire, c’est que, chez Overblog, où j’ai passé 6 ans et demi quand même, on est trop bien pris en charge. Du coup, à l’époque, je ne me posais pas trop de questions, même si, avec le recul, je pense que j’aurais du.

Cependant, plus le temps passait, plus je lisais partout que WordPress, c’était THE plateforme de blogs, celle qui permettait les plus beaux designs, celle où tout était possible, bref, « the place to be » ! Alors, j’ai fini par céder au chant des sirènes et par me persuader qu’ailleurs, l’herbe était plus verte : fatale erreur !

Certes, chez WordPress, j’ai eu le design que je voulais (et franchement, je l’adore!), ainsi qu’un blog livré pratiquement « clés en mains » par ma web-designer. Mais lorsqu’elle m’a laissée tomber voler de mes propres ailes, je me suis vite rendue compte que j’allais grave en c***r baver. Car gérer un blog WordPress, ce n’est pas simplement, écrire et publier un article, c’est aussi mettre les mains dans le cambouis et pas qu’un peu : sauf que moi, je ne suis pas mécano ^^

Peut-être ne l’ai-je pas suffisamment dit/répété, mais toute la cuisine technique, ça me gonfle ( à un point que tu n’imagines même pas….) : je n’ai pas signé pour ça.

Et pourtant, il a bien fallu m’y mettre.

On veut nous faire croire que les plugins/extensions/widgets (dont les versions n’existent qu’en anglais : j’adore !), c’est la liberté d’installer tout ce que tu veux sur ton blog : vrai et faux ! Quand tu pédales dans la semoule, c’est surtout beaucoup de complications car comment savoir ceux qui sont indispensables, de ceux qui ne le sont pas, si ce n’est en passant un temps fou en recherches sur le net, en parcourant les forums et autres joyeusetés. Par exemple, certains plugins sont obsolètes et ne sont donc plus mis à jour. Pourtant, ils sont toujours proposés par ton admin. Il faut cependant être conscient, si tu les installes, qu’ils risquent de perturber la sécurité de ton blog, mais ça, encore faut-il le savoir hein…

Je te ferais grâce de ce que j’ai du faire pour mettre à jour un plugin qui avait été installé en même temps que mon thème acheté par ailleurs, et qui s’avère être indispensable au bon fonctionnement du-dit thème. Ce plugin refusait de se mettre à jour. Après plusieurs recherches sur des forums et chez l’auteur du thème, j’ai fini par le supprimer et le réinstaller. Mais bon, avant d’en arriver là, j’en ai perdu du temps.

Je ne m’étais jamais trop préoccupée de la CNIL qui est pourtant la commission nationale de l’informatique et des libertés, jusqu’à ce que je lise le livre de Florence Tran, me semble-t-il, du blog « Trucs de blogueuse« (livre dont nous reparlerons sûrement). D’ailleurs, vu le peu d’intérêt suscité par mon message posté sur Facebook, je ne suis pas sûre d’être la seule dans ce cas.

Or, sauf si tu as un blog personnel destiné à ta famille, sans publicité, ni revenu d’aucune sorte, tu as obligation de te déclarer à la CNIL, de rajouter ton numéro d’inscription dans les mentions légales (page obligatoire devant figurer sur le blog, tout comme la barre d’avertissement d’utilisation de cookies) et de t’assurer que les données enregistrées sur ton blog (comme les adresses mails de ceux qui sont inscrits à ta newsletter par exemple) sont en sécurité, d’où le point suivant.

Tout perdre à cause d’un piratage, ça n’arrive pas qu’aux autres : ce n’est pas Emy qui dira le contraire ! Sache donc qu’on ne plaisante pas avec la sécurité de son blog.

Sauf qu’en m’y attelant, je n’imaginais pas que je m’arracherais les cheveux, rongerais mes ongles et dévorerais tout ce qui se trouvait dans mes placards : naïve que je suis!

J’avais déjà pris des mesures, telle la sauvegarde du blog, en prenant une version payante de Vaultpress car la sauvegarde EST une mesure de sécurité. Mais, savais-tu que les mises à jour doivent aussi être faites régulièrement pour garantir la sécurité du-dit blog?

Puis, j’ai installé une espèce d’anti-virus, anti-piratage, anti-paix de mon existence qui me signale, avec un peu trop de zèle, peut-être, les problèmes éventuels par mail : libre à moi, ensuite, de prendre les mesures qui s’imposent ou non (abandonner la blogosphère? fermer le blog ? me noyer dans une bassine?). Bon, en vrai, comme ses alertes sont en anglais, j’ai beaucoup de mal à comprendre de quoi il retourne^^

Ensuite, il y a le changement du mot de passe qui doit être fait régulièrement. Autant laisser tomber les prénoms de tes enfants et leur date de naissance, on serait plutôt dans une version genre : çàé(- ‘é_gyuéu_çvnGg63- Pas facile à retenir, je te l’accorde ! Lorsque j’ai voulu changer le mien, mon navigateur, à savoir Firefox, m’a signalé que n’étant pas sur une page sécurisée, mon changement de mot de passe aurait donc lieu à mes risques et périls : diantre!

Alors, j’ai voulu changer mon url en https (site sécurisé)  : il suffit, pour cela, de faire une demande de certificat SSL auprès de son hébergeur, dans mon cas, OVH. Sauf que, bien sûr, ça n’est pas tout, il faut ensuite, dixit mon hébergeur :

Arrrgghhhh, là, je dois t’avouer que je suis restée comme deux ronds de flan. Je n’ai franchement pas les compétences pour intervenir sur la racine, qui se trouve où d’ailleurs ? Mystère et triple gomme !

Et donc, voilà où j’en suis à l’heure actuelle : j’attends mon certificat et je suis en quête d’une personne compétente et compréhensive pour intervenir à ce niveau-là.

Faut bien l’avouer, tout cela a un peu tendance à pomper mon énergie et ma créativité, surtout après une bonne ou une mauvaise journée au boulot.

Si jamais, dans la salle, il y a encore quelqu’un pour penser que bloguer, c’est une façon rapide de gagner de l’argent facile, qu’il se fasse connaître ou se taise à jamais : je m’en vais m’occuper d’son cas, moi !