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Changer de Vie : Avantages et Inconvénients de la Campagne

à la campagne

Mon désir de déménager à la campagne, alors que je vivais en ville depuis 40 ans, provient d’un certain ras-le-bol !

Trop de monde, trop de chaleur, trop de pollution, trop d’incivilités ont eu raison de moi. Et pourtant, Toulon n’est pas une mégapole hein…

ça et mon mal-être dans le milieu du travail !

Sans parler de nombreuses déceptions niveau relations sociales !

Bref, j’ai voulu changer de vie car cela était devenu primordial pour ma santé mentale. L’homme était moins en demande et était prêt à attendre d’être à la retraite avant le grand chambardement.

Même si cette région n’était pas mon premier choix, avec le recul, je peux dire que c’était le BON choix. Surtout, au vu de tout ce qu’il s’est passé depuis.

Le calme et la tranquillité, ça n’a pas de prix!

Je suis tellement moins stressée depuis que je vis ici. Certes, je ne travaille plus et c’est certainement un élément déterminant, mais pas seulement. Les Hautes-Alpes est un des départements les moins peuplés de France et franchement, ça, ça change tout ! Je vis dans un village de 800 habitants qui, même s’il s’agrandit, me laisse une certaine marge.

Réévaluer ses priorités…

Vivre à la campagne t’oblige à reformuler tes priorités. Car, non, consommer n’est pas un but en soi. De fait, mes revenus ont beaucoup baissé donc par la force des choses… De plus, l’absence de grands centres commerciaux limite la tentation (même si je n’y mettais pas les pieds très souvent).

Bref, dépenser moins, mais mieux est ma nouvelle politique. Il faut dire que je n’ai besoin de rien : j’ai vraiment tout ce qu’il faut!

Bon, ça ne m’empêche d’avoir des envies hein…c’est humain ! D’ailleurs, je craque pour certaines, quand elles sont raisonnables et surtout éthiques. Mais je consomme surtout en seconde main.

Enfin, je revends aussi beaucoup de choses qui s’avèrent totalement inutiles dans ma vie à la campagne.

En somme, j’ai beaucoup freiné ma consommation de tout ce qui n’est pas produits de première nécessité. Ainsi, je mène une vie plus authentique, plus simple et finalement, je me sens alignée.

Se rapprocher de la nature…

Vivre suivant les saisons est quelque chose qui me manquait dans le Sud est. A vrai dire, il n’y a plus que deux saisons dans le Var.

Grâce à elles, j’ai véritablement retrouvé un équilibre de vie. Notamment, en apprenant à vivre dans l’ici et maintenant et en savourant les bons côtés de chaque saison. Même si ma préférence va aux inter-saisons, j’ai appris à aimer l’été et l’hiver.

De plus, le contact avec la nature au quotidien m’a profondément apaisée. De ce fait, il est devenu indispensable pour moi de m’isoler, le nez au vent. Qu’y a-t-il de plus merveilleux que le chant des crickets dans une prairie fleurie qui ondule sous une brise tiède? Rien ! C’est comme une sorte de méditation !

Même si le lien aux autres est important pour l’humain, s’isoler est aussi vital. Enfin, j’dis ça, mais ça l’est sans doute plus pour certains que pour d’autres…

Et ma vie sociale s’est réveillée !

Alors, que je partais de très loin, je me suis remise au yoga que je pratique avec passion. Ce qui m’a permis, entre autre, de renouer avec les relations sociales que j’avais mis de côté. J’ai aussi opté pour l’action depuis la dissolution, en m’alliant aux écologistes, mais aussi l’Après ou les Victoires Populaires. Et donc mon cercle de connaissances s’agrandit.

J’ai vraiment fait tout ce qu’il fallait pour m’intégrer, moi la citadine. Par exemple, j’assiste dorénavant aux réunions du Conseil Municipal. En outre, je prends part aux activités locales que j’aime beaucoup par ailleurs. Non seulement, les vide-greniers sont ma nouvelle passion, mais la foire aux plants de mon village est une date incontournable.

L’essentiel est là, non ? Il faut recréer du lien ! Tout le reste est superflu.

Mon cadre de vie comme je l’ai rêvé…

Il aura fallu que j’atteigne un âge canonique pour vivre dans un lieu qui me ressemble enfin. Tu me diras, certains n’y parviendront sans doute jamais…

Alors que j’ai cette chance, j’exprime ma créativité en aménageant un espace où je suis « moi ».

Pouvoir laisser libre cours à ses envies (dans la mesure de son budget, certes), c’est libérateur !

Bref, voici les mots que j’utiliserais pour qualifier ce bonheur : précieux et inespéré.

vivre à la campagne

Le jour consacré aux poubelles

Un jour dans la semaine, faut rassembler tous les sacs d’emballages, de verres, de cartons, les poubelles d’ordures ménagères, les capsules de café et se rendre aux containers à côté du cimetière pour vider tout ça. Et je ne parle pas du jour où j’ai déchetterie.

En ville, faut juste sortir ses poubelles dans la rue !

Mais bon, on s’habitue à tout !

Les restaurants sont loin…

Fini, les livraisons de sushis et les restos d’à côté où tu peux te rendre quand tu es en manque d’inspiration. On a remplacé tout ça par la pizza du jeudi soir. Car en effet, il y a bien des camions pizza dans nos campagnes.

En même temps, on a moins de moyens donc restrictions budgétaires dans tous les domaines. Malgré tout, nous avons testé quelques bonnes adresses dans le coin, à l’occasion.

La saison de la chasse

Dans le Var, la chasse existe aussi, mais elle n’avait jamais été un frein à nos sorties. Mais là, la pratique de la chasse est vraiment très, très présente. On entend les coups de feu depuis la maison, ce qui effraie mon plus petit chien d’ailleurs. De peur de se recevoir des balles perdues ou pas, on s’abstient. Donc, il y a la chasse, la période où les chiens doivent être en laisse, pour préserver la reproduction de la faune sauvage, la saison des chenilles processionnaires… Bref, le créneau de liberté dans la nature se rétrécit comme peau de chagrin.

Les commerces/ services de proximité

Lorsque l’on s’est installé, il n’y avait aucune boulangerie digne de ce nom, à proximité. Mais aujourd’hui, nous avons tout de même la chance d’en avoir deux. De plus, une épicerie ainsi qu’un Super U se trouvent à 10 mn de la maison. Par ailleurs, un producteur local de fruits et légumes est situé dans le même secteur.

Généraliste, infirmière, pharmacie, pompiers et kiné sont aussi sur place. Depuis peu, nous avons même un dentiste à un quart d’heure de la maison. Cela étant, il est pourtant très difficile d’obtenir un RDV chez un dentiste ici.

Bref, nous n’avons pas trop à nous plaindre, ça pourrait être pire. Même si les rendez-vous chez les dermatologues sont impossibles dans ce département.

En fin de compte, vivre à la campagne complique un peu les possibilités de se soigner. Bien que les Hautes-Alpes ne soit pas le département le moins bien loti.

Dans la voiture, tu te déplaceras beaucoup (trop) !

Question transport en commun, on n’est pas gâté. Quant au covoiturage, il existe certes, mais ce n’est pas toujours simple non plus (pour diverses raisons). Bref, alors que l’on pourrait vivre plus sainement sur tous les plans, nous sommes esclaves de notre moyen de transport.

Qu’en est-il des vélos ? Déjà, en hiver, on peut faire une croix sur le deux roues quel qu’il soit. Néanmoins, je serais vraiment partante pour un vélo électrique si on en avait les moyens.

Et puis, faut dire que les pistes cyclables ne sont pas très répandues dans les campagnes. Donc les cyclistes circulent avec les véhicules motorisés avec les risques que l’on sait.

Au final, la chasse est en haut de la liste des choses que je supporte le moins. Sinon, pour le reste, je me suis fait une raison.

En fin de compte, la balance penche sans aucun doute du bon côté. J’aime ma nouvelle vie et je pense que c’était le bon moment pour se lancer.

Et vous, vous vivez en ville ou à la campagne?

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Le blog avec une pincée de décoration, un zeste de tourisme, une larme de mode, un soupçon de lifestyle et quelques tranches d'humeur (humour)...Garanti sans colorant, ni conservateur ^^

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