Il aura suffi d’un soupçon de hasard, d’une bonne dose de culot, de l’ouverture de cette nouvelle boutique de cupcakes, dans ce quartier un peu éteint (qui est le mien), du fait que je suis une gourmande invétérée, mais aussi et surtout, du fait que je fais un travail sur moi-même(expression consacrée, hein…) ET que je lis le super livre d’Elisabeth GILBERT : « Comme par magie » …(elle reboosterait n’importe qui, cette femme-là ! Du coup, ça me donne envie de lire son fameux best-seller : « Mange, prie, aime ».)

COMME PAR MAGIE…

Combien de fois, suis-je venue par ici en disant que j’allais tout arrêter, déçue que j’étais du manque de reconnaissance ? Une fois par an ? Tous les 6 mois ? Encore plus souvent?

Sache-le : je ne le ferais plus!

« Comme par magie » m’a ouvert de nouveaux horizons. Sa lecture m’est tellement bénéfique que je regarde dorénavant droit devant, en oubliant presque ma peur : peur de mener une existence créative, peur de n’avoir aucun talent, peur d’être ignorée, peur d’être trop vieille, peur que le temps consacré soit une perte de temps, faut-il que je continue?

J’ai enfin compris que je dois poursuivre ce qui illumine ma vie, comme tenir ce blog ou photographier…(les mots en italique sont tirés de son livre, mais résonnent tellement en moi !).

Adieu syndrome de l’imposteur, je me sens enfin légitime, du simple fait que je suis là. Et surtout, surtout, le jugement que les gens portent sur moi ne me concerne pas plus…

Dorénavant, je n’attendrais, de la reconnaissance, que de moi-même ! Et si je l’obtiens, ce sera, certes, un petit pas pour l’homme, mais assurément un grand pas pour moi !

LE STYLISME CULINAIRE : MON NOUVEAU DADA ?

Bref, j’ai donc eu envie d’apporter ma pierre à l’édifice, dans un domaine que je maîtrise un peu plus que la propriétaire de la-dite boutique.

J’ai fait fi des « tu ne seras pas à la hauteur », « ce n’est pas ton job »,  » non mais, pour qui tu te prends? » et j’en passe…

J’ai adressé un mail proposant mon aide à titre gracieux, afin de prendre des photos de cupcakes et jouer au community manager.

Entendons-nous bien, community manager est un métier qui s’apprend, je ne tiens pas à passer pour ce que je ne suis pas (j’ai déjà donné dans le syndrome de l’imposteur, je te l’rappelle!). Moi, ce que je voulais surtout, c’est faire du stylisme culinaire (qui est un métier aussi d’ailleurs, mais que beaucoup apprennent sur le tas). Le reste, c’est juste un petit plus!

J’ai hésité plusieurs jours avant de l’envoyer ce mail, mais j’ai fini par le faire : « Après tout, qu’avais-je à perdre ? ». Au pire, ce serait un Non, négatoire et alors ? L’essentiel était d’oser !

Au passage, j’en profite pour remercier ma psy sans qui, je n’en serais sans doute pas là aujourd’hui ( ça fait un peu remise des oscars, non?).

OSER, ÇA CHANGE TOUT !

Et puis, j’ai eu une réponse positive qui m’a vraiment fait plaisir. J’ai pensé à toutes ces fois, où j’étais restée en retrait, parce que je n’avais pas osé mettre un pied en dehors de ma zone de confort. Que j’ai été bête d’autant tergiverser, mais bon, ça, c’était avant!

J’ai donc acheté un livre de stylisme culinaire « Photo gourmande » de Mouni Abdelli (mon second choix car il me fut impossible de mettre la main sur « la photo culinaire » de Virginie Fouquet), je me suis documentée autant que j’ai pu et je me suis lancée dans la photographie de cupcakes.

J’ai rencontré Nathalie, la créatrice des cupcakes, et j’ai été séduite par la personne fonceuse, volontaire, travailleuse, qu’elle est et cela m’a confortée dans ma décision.

Bon sang, qu’est-ce que j’ai eu bien fait d’avoir eu du culot!