Aussi loin que je me souvienne, je n’ai jamais été sportive (d’ailleurs, mes notes en sport, à l’école, étaient désastreuses). Pourtant, depuis toute petite, mon père, grand sportif, tentait de me donner goût aux exercices physiques (en vain?).
C’est comme ça que j’ai appris à rouler sur un vélo d’homme ou à nager (avec beaucoup de difficultés quand même, en ce qui concerne la natation). Parce que moi, j’étais plutôt une contemplative : j’aimais lire, rêver, écouter de la musique, tout cela dans le confort douillet de ma chambre ! M’agiter dans tous les sens ou faire le poirier (mon père faisait très bien le poirier et les pompes en tapant dans ses mains : ahah !) : très peu pour moi !
Et pourtant, bien que ponctuellement, j’ai toujours fait du sport (alors que beaucoup de femmes de mon entourage et de mon âge ne l’ont même jamais envisagé ). Ces sessions sportives correspondaient invariablement aux périodes où je me mettais au régime (et vu que j’ai passé ma vie au régime…). Bien sûr, dès que je reprenais mes mauvaises habitudes alimentaires, le sport passait à la trappe aussi. Et donc, j’ai été abonnée à une salle de fitness pendant deux ans, j’ai fait du Taï Chi Chuan pendant de nombreuses années, j’ai pratiqué le rameur comme une pro, je me suis initiée au yoga, j’ai fait du vélo…. Quant à ces dernières années, j’ai surtout marché.