Je suis partie en voyage à la Réunion alors que j’étais très jeune. Je venais de rencontrer l’homme qui était marin d’état. Peu après notre rencontre, soit au bout de quelques semaines, il a reçu son ordre de départ en campagne et il est parti pour un an. Nous avons alors commencé une longue correspondance sans savoir où cela nous mènerait. Après quelques mois, je l’ai rejoint, lors de l’une de ses escales, sur l’île de la Réunion. C ‘était mon premier beau et grand voyage !

 

 

Après des heures d’avion, j’ai débarqué dans cet endroit paradisiaque : je me souviens de la chaleur sur le tarmac (alors qu’en France, c’était le mois de janvier!), de la roche noire sur la plage que j’ai longée pour me rendre à Boucan Canot (où nous étions logés dans un superbe hôtel) et bien sûr de la voiture (une 4L), qui, pour cause de surchauffe, n’a jamais voulu grimper pour nous permettre d’admirer le volcan « le piton de la fournaise », volcan toujours en activité. Cette route menant au volcan, n’était qu’une suite d’épingles pas très faciles à appréhender pour la jeune conductrice que j’étais alors, (l’homme n’ayant pas encore son permis voiture à l’époque). Faut dire qu’à ce moment-là, nous n’étions pas très branchés « randonnée » donc sans voiture…( en ce qui me concerne, je ne le suis toujours pas d’ailleurs !)

 

 

Entre farniente sur la plage et les visites touristiques, nous avons passé 10 jours de rêve à nous émerveiller sur la végétation luxuriante ( Ah oui, quelle flore : des flamboyants, des bougainvillées, des oiseaux de paradis, des filaos, des champs d’arums, des orchidées…. ), l’océan indien, la gentillesse des autochtones dont la diversité surprend et râvit tout comme le parler créôle, la chance de manger des langoustes à presque tous les repas (et parfois avec vue sur l’océan).

 

 

Mais nous aurions aussi bien pu nous régaler de « letchis », de « longani », de petites espèces de bananes ou de vanille (truc sympa à ramener d’ailleurs comme les fleurs type oiseaux de paradis)…

D’ailleurs en parlant cuisine, je peux t’assurer que nous avons fait honneur à la cuisine créole : cari, rougail, achar, massalé indien, piments zoiseaux (auxquels je n’ai pas touché hein : suis pas folle!), rhum, nous n’avons fait l’impasse sur rien ^^

 

 

Et puis, nous nous sommes rendus au cirque de Cilaos ainsi que dans le sud de l’île, à St.Gilles, à Saint-Denis pour voir les façades des anciennes maisons créoles encore appelées cases. Nous avons pleinement profité de la diversité des paysages et de la végétation qu’offre cette île magique.

 

J’ai toujours en ma possession un paréo acheté sur place, quelques photos prises avec un appareil argentique que l’homme a, non seulement scannées, mais retravaillées aussi car elles n’avaient plus de couleurs (ça vieillit mal les photos argentiques et particulièrement celles-là !) et ces souvenirs que j’ai tant de mal à retrouver dans le fouillis de ma tête.

 

Du coup, c’est avec l’aide de l’homme que je suis arrivée à me remémorer certains faits oubliés, depuis.

 

 

 

Je dois bien t’avouer que j’aspire de nouveau, à ce type de destination où la détente est de mise comme aux Seychelles ou bien encore Bali, St. Barth ^^…J’ai envie de mettre mes doigts de pieds en éventail, c’est grave docteur ?

 

  Et toi les îles, ça te fait rêver ?