Nous voici déjà arrivés au jour du bilan des 3 mois : 3 mois à écouter ma faim et ma satiété (avec plus ou moins de succès suivant les jours), 3 mois à m’entraîner pratiquement tous les jours (et quand tu te traînes un excédent de bagages, c’est pas évident !), trois mois pour constater la perte de 13 kg (hip hip hip hourra !).

Voici donc mon bilan, tout en sachant que mon voyage n’est pas terminé pour autant, car il va bien me falloir trois autres mois pour ancrer mes habitudes et continuer à perdre encore quelques kilos (enfin, j’espère…). Mais, de ceci, nous reparlerons plus tard!

Comme je le disais dans mon article, au bout de 2 semaines, cette proposition est arrivée au bon moment, le moment où j’étais psychologiquement prête à me prendre en mains, pour la simple et bonne raison, que ces kilos en trop commençaient à avoir une fâcheuse répercussion sur ma santé.

Je crois que c’est ça, le secret : être prêt dans sa tête, avoir atteint un point de non retour, celui qui génère le fameux déclic quoi !

J’ai donc scrupuleusement suivi le programme, fait ma séance de sport tous les jours (ou presque parce que j’ai attendu de m’être un peu allégée d’abord), fait même, encore plus d’exercices, dès que j’en avais l’occasion : bref, je me suis investie !

Car, il ne faut pas se leurrer, sans investissement, sans sueur, il ne se passera rien. Je me suis lancée des défis (prévus au programme), j’ai pratiqué la pleine conscience sous forme de séances de respiration, toujours prévues au programme (mais bon, ça je connaissais déjà, étant donné que je pratique la méditation de pleine conscience, depuis plusieurs années) : j’ai joué le jeu en prenant le temps nécessaire !

A un moment, il faut savoir faire passer son bien-être, avant tout le reste (je dis ça pour ceux et celles qui seraient tentés d’arguer qu’ils n’ont pas le temps : hé les gens, faut savoir ce que vous voulez hein !). Chaque jour, j’ai eu rendez-vous sur le site, pour pratiquer des expériences diverses et variées concernant la nourriture, noter mes progrès, suivre mon programme sportif : cette routine a été (est) un véritable soutien pour m’aider à tenir le cap ! Je dirais même que ces rendez-vous me manquent carrément lorsque, pour une raison ou une autre, je ne peux les honorer (rare, mais, ça arrive!).

Le résultat est là : tous ces efforts ont été payants !

Au final, je me sens, bien évidemment, beaucoup mieux, mais surtout, je constate une nette amélioration niveau santé. Alors que j’étais incapable de traverser une route en courant, sans en ressentir les effets douloureux dans le bas du dos, aujourd’hui, je trottine pendant 5 mn, au milieu d’une séance de marche rapide : ce qui aurait été inconcevable auparavant (amis sportifs : merci de ne pas vous marrer au vu de mes exploits !) ! Je supporte mieux la chaleur (qui aurait cru que je serais capable de faire du sport, tous les jours, durant les mois de juillet et août ? Pas moi !), je ne me traîne plus : en 4 mots, je pète la forme!

Quelques esprits chagrins font remarquer que le site souffre parfois de bugs (c’est pas faux hein…), mais bon, au vu de ma perte de poids et de mon regain d’énergie, ce n’est vraiment pas ce que je retiendrais; d’autres se plaignent des exercices, mais, comme je le disais, on n’a rien sans rien !

Non, ce n’est pas une partie de plaisir tous les jours, non, on ne sera pas toujours satisfait des exercices, mais tout cela oeuvre dans un but précis !

Manger par faim et donc par nécessité, et juste la quantité nécessaire, c’est une notion qui semble évidente, non?

Pas en Occident, apparemment, où les excès de consommation (quel quelle soit) sont tellement ancrés dans nos habitudes, que l’on a l’impression que l’on ne pourra jamais agir autrement, sans devoir faire des efforts surhumains : faux !

Les habitudes, ça se change ! Mais pour y arriver, le processus peut être lent et fastidieux : il faut (ré)apprendre à se nourrir et sans doute, faire une croix sur des idées toutes faites, un paquet même, d’idées toutes faites! Des idées reçues telles que : il faut toujours petit-déjeuner le matin, il faut se priver pour perdre du poids, on ne peut pas perdre du poids si on consomme les « aliments interdits » (pâtisseries, féculents, etc…), il ne faut pas sauter de repas et j’en passe.

Même si je n’en doute pas : j’ai dans l’idée de faire le point, tous les 3 mois, pour démontrer que cela marche effectivement, le temps passant.

Sans frustration, et si l’on est à l’écoute de son corps et de ses besoins, pourquoi ne pas y croire ?

Envie d’une part de gâteau ? Dès que la faim se fera sentir, cette envie pourra être satisfaite, en respectant toutefois la satiété. Envie de cacahuètes, de pizza ? Pareil !

Bref, tu auras compris que je suis totalement en phase avec ce programme, que je recommande vivement à tous ceux qui ont tenté moult régimes… en vain !

Cependant, je ne voudrais pas non plus faire croire que tout sera forcément facile, car il y aura des jours avec et des jours sans (des jours où la faim et la satiété seront les dernières de mes (tes) préoccupations : ben oui, personne n’est parfait hein…). Mais, cela n’est pas grave, demain sera un autre jour!

Pourtant, et bien que j’ai encore de nombreux kilos en trop, le programme pour maigrir sans régime de Linecoaching m’a rendu l’espoir et ça, c’est déjà énorme : aujourd’hui, je sais que rien n’est écrit, rien n’est figé…tout est possible !