N’en déplaise à Monsieur Edmond Haraucourt, partir, c’est pas toujours mourir un peu !

Je n’ai d’ailleurs jamais trop compris les personnes qui refusaient de bouger de chez elles. J’entends par là, de leur ville. Les gens qui refusentl’ouverture d’esprit que peut offrir le voyage, en prime. Et quand je parle voyage, je ne pense pas forcément à aéroport ou train, non ! Pour moi, voyager, ça peut, certes, commencer dans sa tête ou en lisant, mais ça peut aussi être un simple dépaysement, à côté de chez soi.

Par exemple, moi qui vis à 1 heure de route de Marseille, 2 à 3 heures aller-retour suivant le quartier où je me rends, je me serais bien vue y passer une nuit, voire deux, question de pouvoir profiter davantage et à différents moments de la journée, de cette belle ville, plutôt que de ne faire que des passages plus ou moins express.

Bon, alors, je ne sais pas trop ce que l’homme penserait de cette idée, à savoir aller dormir ailleurs, aussi près de chez soi (en fait, j’en ai déjà une petite idée ^^), mais moi, j’aime bien le concept. Pour moi, passer deux, trois nuits à Marseille, c’est déjà du dépaysement.

ça coupe de son quotidien, de sa routine et c’est déjà ça, partir, non?

Partir, c’est surtout laisser, derrière la porte que l’on referme, les ennuis, les soucis, les factures, etc….

Partir, c’est s’octroyer une pause, une trêve….une mini lune de miel?

Partir, ça me semble vital !

Avant que tu ne m’opposes le côté « finances » de la chose, je te précise que justement, lorsque le lieu choisi n’est pas trop éloigné, ça rend la virée beaucoup plus abordable, surtout si tu choisis un logement à prix raisonnable, comme ceux que proposent des hôtels du type Première classe, pour ne citer qu’eux (d’ailleurs, il me semble avoir déjà testé ce type d’hôtels, il y a fort longtemps).

Si tu t’abstiens de shopping (oui, je sais, c’est pas facile!) et que tu ne manges pas au restaurant à tous les repas, ce que j’applique de toute façon, quand je fais du tourisme, quelque soit le lieu, ça me semble tout à fait réalisable. Je te rappelle que le pique-nique, c’est pas fait pour les chiens (encore qu’ils n’auraient rien contre). A Marseille, par exemple, le premier lieu qui me viendrait à l’esprit pour pique-niquer, c’est la campagne Pastré. Non seulement, pique-niquer permet de découvrir de chouettes endroits (pour peu d’éviter les aires d’autoroutes hein…), mais cela permet, en plus, de faire un repas à peu de frais, et cerise sur le gâteau, un repas tellement bucolique. Sans parler qu’il y a aussi les plages du Prado, le parc Borély et bien d’autres lieux où il est possible d’étendre sa nappe à carreaux et de faire péter son joli panier garni.

Parce que l’intérêt de la chose, c’est la découverte, le plaisir des yeux et ça, c’est gratuit !

Je suis bien certaine que vous avez toutes et tous, à proximité, un endroit, lieu ou ville qui mériterait d’être un peu mieux visité, sans que cela ne coûte un bras. Je me demande même si je ne préfèrerais pas faire des sauts de puce de ce style, plutôt que de devoir partir pour un long et périlleux voyage…

Cette question existentielle ne concerne bien évidemment pas mon prochain voyage à New-York : tout à fait hors sujet ! Car là, je serais prête à y aller, même shootée au Lexomil, même en y laissant un bras, voire deux, même….mais, je m’égare là!

Alors, t’en pense quoi, toi ?