Pour mon 3ième séjour à New-York (et sans doute dernier parce que j’ai vraiment de gros soucis avec les longs courriers), j’avais espéré pouvoir profiter à fond de chaque seconde, mais ça , c’était sans compter avec la poisse. Je suis partie avec une infection à la gencive et donc des antibiotiques. Il est possible que ces antibiotiques m’aient provoqué des vertiges et malaises, qui m’ont obligée à rester une journée, en mode off.

A moins que ces vertiges ne soient dus à une détérioration de l’oreille interne, causée par la dépressurisation, au moment de l’atterrissage (j’ai souffert, crois-moi!).

Quoiqu’il en soit, quelque soit la cause, ces vertiges ont bel et bien gâché mes vacances.

New-York fin juin.

Pas certain que partir à New-York, au mois de juin, soit l’idée du siècle. Les deux fois précédentes, nous y étions allés en avril et c’était très bien, même si Central park était encore un peu déplumé^^. En même temps, pour bénéficier de tarifs très compétitifs (nous avons eu des billets moins chers que ceux achetés en 2008 et 2011), c’était ce moment-là et pis, c’est tout ! Bref, en juin, à New-York, il fait déjà très chaud. Lorsque tu fais du tourisme et que tu ne passes pas tes journées, dans la fraîcheur d’un bureau et bien, tu morfles (en tout cas, moi, je morfle ^^). Le bon côté, c’est que cela te fournit un alibi tout trouvé pour les haltes gourmandes (mais bon, avec ou sans excuse….)!

Mais quand même….le bruit, la chaleur, la foule ne sont pas des critères que j’affectionne (ben oui, je vieillis hein….).

New-York, vue depuis Brooklyn.

Lors de nos précédents trips new-yorkais, nous avions logé sur Manhattan, une fois à l’hôtel et une fois chez l’habitant, par l’intermédiaire d’Airbnb. Mais cette fois-ci, nous avons opté pour Brooklyn et plus particulièrement Williamsburg. Nous avons loué un appartement via Airbnb, encore, situé dans un petit immeuble de 6 étages, tout neuf. Le dit-immeuble est paré de toutes les commodités comme le roof top avec bbq, tables, chaises longues, jeu d’échec géant, une salle de sport au rez-de-chaussée, une salle de billard : la vie de rêve, quoi….

Bien sûr, l’appartement était climatisé. Se loger à Brooklyn n’a que des avantages et notamment des prix légèrement inférieurs que ceux pratiqués à Manhattan (surtout pour 3 personnes), ainsi que plus de calme. Manhattan, c’est du bruit constamment, jour, nuit : aucune différence ! En même temps, New-York, c’est la ville qui ne dort jamais ^^

Brooklyn nous a aussi semblé plus authentique et plus représentatif de New-York que l’aseptisée Manhattan. Certes,  Manhattan est clean, safe, agréable à l’oeil (pour rappel : les homeless ont été soigneusement relégués ailleurs, mais ils existent bel et bien), mais au bout du 3ième voyage, il est bon d’essayer de connaître d’autres aspects de la vie new-yorkaise (même si nous ne nous serions, quand même, pas installés dans le Bronx hein…). Brooklyn ne nous a pas déçu : c’est un quartier vivant, joyeux et pas super propre, faut bien l’avouer (les éboueurs n’ont pas l’air de passer tous les jours).

De toute façon, d’un coup de ferry ou de métro, tu peux, très facilement, te rendre à Manhattan et la vue de la skyline n’en sera que plus belle depuis l’East river, si tu t’y rends en ferry donc.

New-York, vu de son estomac.

Notre principe : le matin, un petit-déjeuner américain qui cale, un en-cas dans la journée et un resto le soir ou un repas ramené à l’appartement pour limiter les dépenses (pizza, etc…). Parce que soyons francs, manger dans de bons restaurants, tous les jours (même que le soir), à trois, ça finit par chiffrer. Je t’avouerais que nous n’avons pas eu une alimentation très équilibrée pendant notre séjour, mais, nous avons redressé la barre depuis.

Nous avons donc pris tous nos petits déjeuners dans ce diner, tout à fait traditionnel et donc parfait à nos yeux.

Jimmy’s diner

577 Union ave, Brooklyn

New-York, vue d’une shopping addict.

Voilà, un budget inévitable ! Nous avons cependant été très raisonnable, ayant privilégié les boutiques vintage, voire de seconde main (pour l’homme notamment), les marchés de créateurs comme le Smorgasburg que je recommande vivement (et où l’on peut aussi se sustenter), pour le fiston et moi-même ou le fameux Century 21 aux prix cassés puisqu’il s’agit d’anciennes collections, pour moi (mais là, vaut mieux avoir du temps hein…). J’avais, aussi, fait une petite wish-list papèterie avec des marques comme Ban.Do, Riffle Paper co.

Bref, je vais te raconter tout cela, dans le détail, dans les prochains jours.

Prêt (e) à me suivre à New-York?

 

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