Dire que certains paient pour faire une digital detox : ahahah !

La mienne fut gratuite, mais n’a pas été pour autant une démarche volontaire et dans ce cas-là, c’est nettement moins… drôle ! Sauf si tu es toi-même coupée du monde virtuel depuis très très longtemps, tu n’ignores pas que la digital detox est tendance comme le miracle morning ou la detox alimentaire : elle consiste donc à se déconnecter, pendant un certain temps, de tous nos appareils numériques, ce qui, en soit, n’est pas une mauvaise idée, surtout quand on est accro.

Mais accro, je ne suis pas, même si tu n’en crois pas un mot ( j’entends d’ici tes sarcasmes ^^) ! Non, je ne passe pas ma vie sur les réseaux sociaux, ce qui, d’ailleurs, est plutôt rédhibitoire, lorsque l’on est blogueuse. Sache-le, mon smartphone sert essentiellement à me faire gagner du temps au vu de mes multiples activités car dans ma vie de salariée/blogueuse/maman/épouse, toute aide est bonne à prendre. Mon téléphone est donc bien un outil sensé me faciliter la vie :

– Je trie mes mails au fur et à mesure, parfois même, j’y réponds.

– Grâce à lui, je compte mes pas, je médite, je gère mes activités, je travaille mes photos, je réponds aux coms, je fais tout ce que je peux faire pendant les moments creux de ma journée.

Le temps passé sur mon écran dans la journée est autant de temps gagné sur ma soirée car comme tu le sais peut-être, dès 20h00, je coupe toute connexion pour me consacrer à d’autres activités.

Alors non, je n’ai pas l’intention de renoncer à ce magnifique outil. J’ai d’autant plus souffert de me retrouver pendant 13 jours sans smartphone, surtout sans avoir rien anticipé. Mais peux-t-on vraiment anticiper une panne, malgré les signes avant-coureurs?

Du jour au lendemain, j’ai du tout gérer le soir, et franchement, ce n’est pas une organisation très rentable pour moi.

Je mentirais en disant que j’ai forcément mal vécu ce sevrage forcé, tout le temps. Ce qui m’a le plus manqué, c’est finalement Instagram dont je ne me lasse pas. Ce qui m’a fait tenir ? la carotte, bien sûr ! J’ai en effet négocié avec l’homme un téléphone dernière génération qui valait bien cette attente, aussi pénible soit-elle (quoique, avec le recul, j’ai tout de même quelques doutes). Mais bon, 13 jours quoi… Je t’accorde que je n’étais pas en complète digital detox puisque j’ai continué à utiliser mon ordinateur portable, le soir (sans parler de mes journées de travail se déroulant essentiellement devant un écran d’ordinateur), mais le simple fait de couper le cordon ombilical qui nous relie à notre smartphone, ça change la vie (dit-elle, en se rongeant les ongles).

Du coup, j’ai pris beaucoup moins de photo : à quoi bon, si je ne peux pas les publier sur Instagram, hein…(ouais, je sais, dis comme ça, ça peut faire flipper!)

Plus besoin de penser à mettre en charge son tél. toutes les nuits, de penser à sortir avec batterie et chargeur, de réagir dès que l’on entend un BIP annonciateur de message, de stresser à l’idée de l’oublier à la maison, de faire demi-tour parce qu’on l’a vraiment oublié…

Cependant, j’ai ressenti des symptômes comme le vide et le manque, symptômes très similaires à ce que ressent un drogué en pleine désintox justement ! Mais au final, force est de constater que l’esprit est, du coup, moins occupé, moins sollicité, moins hyperactif… plus serein, quoi. Je ne voudrais pas tirer de conclusions hâtives, mais je dormais même mieux : va-t-en savoir, si cela a un rapport de cause à effet…

Enfin, bref, c’est certainement une expérience à tenter, mais il aura vraiment fallu que je sois acculée pour m’y plonger (c’est pas comme si j’avais eu le choix hein…) : d’ailleurs, je prie très fort le dieu des geeks pour ne plus jamais, mais vraiment jamais revivre ça.

M’en fout si ça fait déclaration de « no life ».

Et toi, smartphone addict ?